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MM
sme et Romantisme.-Classiques et Romantiques.-La crise romantique en Europe.-La phalange romanti
d'ivoire, pour éviter le contact de la foule,-le comte Alfred de Vigny, donna à la Co
me, et les meilleurs du grand dramaturg
i de Shakespeare et un autre à l'usage des ames sensibles. Le comte de Vigny ne crut point que de te
ot mouchoir, traduction littérale de l'anglais Handkerchief, amena dans la salle une explosion de rires, de sifflets, de trépignements et de rugissements. Les spectateurs attendaient une circonlocution, une périphrase alambiquée q
transformer de fond en comble la littérature. Le classicisme dominait alors, dans les sphères off
lle soulever un tel émoi! Ce qui nous semble aujourd'hu
nt venues à un tel état de décadence que le naturel était considéré comme un délit, que c'était un sacrilège d'appeler les choses par leur nom et que les neuf dixièmes des mots fran?ais
énateur! plus
mpête au fond
armi les ombr
es mots l'essaim
de mot où l'i
poser, tout h
incolore, artificielle et pauvre. Les romantiques qui venaient ouvrir de nouvelles voies, mettre en culture des terrains vierges, arrivaient aussi à propos qu'une plu
te d'eau à une autre, à celles que l'on lance aujourd'hui contre le Réalisme. Lire la critiq
t, la passion par l'instinct, fouillait les égo?ts, mettait en lumière les plaies et les ulcères les plus dégo?tants, corr
e, les romantiques continua
ott, rompaient avec la tradition, dédaignaient la civilisation classiq
e du théatre procédait d
e la littérature romantique, elle
part, cependant, le Romantisme ne fut aussi fécond, aussi militant et aussi brillant qu'en France. Par cette éclatante et éblouissante période lit
qu'elle a été bien plus courte. Quoique le Romantisme f?t né après le début du XIXe siècle, un grand critique, Sainte-Beuve, parla de lui, en 1848, comme d'une chose finie et morte, déclarant que le mo
neo y feliz
de artistas
n las ondas,
piracion el
ldado y el p
sance heureus
e d'artistes
, dans les flot
ouvait des i
loire et le peint
lle, tué en duel à l'age de vingt-deux a
our, palpita
nt gémir tes
eux, demande
veaux, hardis,
é si le cie
ir d'un vo
e ... Oui, souvi
; mais il a
quelques lustres, mais de deux siècles. Chateaubriand,-dédaigné aujourd'hui plus que de juste;-le doux et harmonieux Lamartine; George Sand; Théophile Gautier, d'une forme si parfaite; Victor Hugo, colosse qui se maintient encore sur pied; Augustin Thierry, le premier des historiens artistes, y suffiraient, sans compter les nombreux écr
re, tout fut créé, régénéré et
,-nous nous rappelons aussi l'époque romantique comme une date glorieuse. Nous en r
moresques, terribles légendes chrétiennes, la poésie du passé, l'opulence des formes nouvelles, le poète castillan exprima tout avec une veine si inépuisable, avec une versification si son
eul lui dispute. Le duc de Rivas satisfait aux exigenceshistorico-pittoresques dans ses romances. Larra, plus romantique dans la vie que d
aire fran?aise, la n?tre eut une originalité propre. Il ne nous manqua aucune note. Avec le temps, s
décisif, il importe de le
la part des dissidents, résistance
ivains d'un classicisme absolutiste remirent à Charles X une adresse dans laquelle ils le suppliaient d'exclure toute poésie contaminée de Romantisme du Théatre-Fran?ais. Le roi
nvoyaient promener les préceptes d'Horace et de Boileau,-sans s'apercevoir que beaucoup d'entre eux sont des vérités évidentes dictées par une logique inflexible et que le préceptiste ne put les inventer pas plus q
t du Romantisme, la censurèrent avec amertume. Quelle ne dut pas être leur surprise en s'apercevant que Smarra se composait d
sista à la première d'Hernani est fameux. Le costume en question se composait d'un gilet de satin cerise, très collant, comme un justaucorps, d'un pantalon vert d'eau très pale avec une bande noire, d'un habit noir à revers de velours, d'un pardessus gris doubl
s signes particuliers d'avoir mis à la mode certains détails, certaines physionomies, les demo
se et retirée. Après l'avènement du Romantisme, ce devint un libertin misanthrope que les muses tourmentaient au lieu de le consoler et qui ne marchait,
précoce d'Alfred de Musset, dans la folie et le suicide de Gérard de Nerval, dans les étranges fortunes de George
, et l'ambroisie romantique fut trop enivrante, pour ne pas troubler l
u et le laid indistinctement, quand il accorda à tous les mots leurs lettres de naturalisation dans les domaines de la poésie, le Romantisme servit la cause de la réalité. Victor Hugo protesta en vain, déclarant que des ab?mes infranchissab
A la muerte de D. Anto

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