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ntique. Le Poème, la Chanson de geste.-Le roman de chevalerie.-Le Don Q
e conte non écrit, oral, qui fait l
é du berceau, l'a?eule ou la nourrice racontent dans un langage simple et incorrect d'effroyables légende
monde sont privé
ent, et parfois quelque savant philologue les y découvre, qui s'étonne qu'un berger
de l'Australie, les races les plus inférieure
s donna tous les autres genres, c'est-à-dire la Grèce. On croit qu'Esope dut être esclave dans qu
trace aux époques glorieuse
s seulement apparut la première fiction romanesque: la Cyropédie de Xénophon, roman moral et politique, qui ne manque pas d'analogie avec le Télémaque. La période att
ps reculés; mais comme la civilisation de l'Occident est d'origine grecque, si nous voulions
en?a à Alexandrie, Dion Chrysostome, au siècle d'A
lées et les fables milésiennes abondaient sans doute, quand, au second siècle, Lucien de Samosate, écrivain sceptique et satirique, le Voltaire du paganisme, pour ainsi di
ntastiques, de biographies et d'histoires sans queue ni tète, de légendes relatives à Homère, Virgile et d'autres po?tes et héros, d'Evangiles et d'Actes apocryphes, quelques-uns de très brillante inve
ius, les Ephésiennes de Xénophon d'Ephèse, les Lettres d'Aristénètes, genre spécial de roman érotique, dans lequel
ros s'appellent Jason, ?dipe, les Douze Pairs, le roi Artus, Flore et Blanchefleur, Lancelot, Parcival, Garin, Tristan et Iseult
, tout comme les chroniques des saints et les légendes, dorées renfermaient le germe d
istoires romanesques, de paladins, d'aventures, d'exploits
gnifique Campeador, le Cid idéal, le chevalier parfait, pur et héro?que jusqu'à la sainteté, nous avions parmi nous le beau, le jamais assez loué Amadis de Gaule, patriarche de l'ordre de chevalerie, type si cher à notre imagination méridionale qu'au début du XVe siècle, les chiens favoris des grands de la Castille s'appelaient Amadis, comme ils s'appelleraient maintenant Bismarck ou Garibaldi. L'a?eul Amadis est-il né en Port
clin d'?il le chevalier errant; nains, géants, mores et mages, monstres et spectres, savants avec des barbes qui leur baisaient les pieds, et princesses enchantées avec des poils qui leur couvraient tout le corps; chateaux, cavernes, riches salles, lacs de poix qui renfermaient des cités d'or et d'émeraude; tout ce qu'enfanta la poésie de l'Arioste, tout ce que Torquato Tasso chanta en de mélodieuses octaves, Garcia Ordonez de Montalvo, Feliciano de Sylva, Toribio Fernandez, Pelayo de Ribera, Luis Hurtado
en des outres inoffensives, gonflées de vin rouge. D'un seul coup tu les pourfendras, et quand ils auront perdu leur sève enivrante, ils resteront aplatis et vides. Viens, Mi
importée en Espagne par quelque troubadour proven?al fugitif. Tirant le Blanc, cet autre premier livre de la littérature chevaleresque, fut traduit de l'anglais en portugais et en catalan. Les aventures de chevaliers errants advienn
hevêtres que nous adressent des héros nés en d'autres pays, sur l'heure, son ?uvre deviendra populaire. Les dames la célébreront, les pages en riront. On la lira dans les salons
t contemporains de Herrera, de Mendoza, et des Luis. Qui se souvient aujourd'hui de ces féconds romanciers si go?tés de leur é
u'il écrivit le Don Quichotte, ne voulut réellement pas attaquer les livres de chevalerie, et tuer
drait des moutons pour des armées, et se battrait avec des moulins à vent. Je le crois ensuite, parce qu'en jugeant par analogie, je comprends bien que si un réaliste contemporain possédait le talent étonnan
pas une pure satire littéraire. N'est-ce pas ce qu'on
érique qu'Artus ou Roland, par un type réel comme notre héros castillan, le Cid Rodrigo Diaz. Tout en se montrant toujours valeureux et noble, grand, courtois et chrétien, de même que le solitaire de la Roche-Pauvre, le Cid est
vre magistrale, plus romanesque encore que dramatique, quoique écrite sous forme de dialogue. Aucun homme, même quand il est doué du g
ans l'hémisphère de l'Amadis, toutes les ?uvres dans lesquelles l'imagination règne, et dans celui de Don Quichotte cell
s de chevalerie, les romans pastoraux et allégoriques, san
uevara; le gentil conte des Trois maris trompés et ... que citer? quand finirons-nous de nommer tant d'?uvres magistrales de grace, d'observation, d'habileté, d'esprit, de désinvolture, de vie, de style et de profondeur morale? Tandis que chaque jour le terrain de
des temps modernes, qui l'ont tant enrichi et tant métamorphosé, nous enseigne combi
e ces trois ?uvres, Daphnis et Chloé
e jeune berger et la jeune bergère se détachent sur le fond d'une grotte rustique où se dresse l'autel des nymphes entouré de
té, mais non sans une certaine grace et une m
e la dame dont une large jupe cache les pieds et dont la main délicate tient une fleur. ?à et là, entre les couleurs éteintes de la tapisserie, l
gure de parchemin, le taciturne visage du Domine Cabra; seul Velazquez pouvait donner un semblable clair-obscur à la vieille soutane, au visage jauni,
la vie de l'art, le Grand Taca?o
on de Germond de Lavigne (
tion Pelle
nd de Lavigne (colle
mplaires, trad. V

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