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Chapter 4 No.4

Word Count: 2665    |    Released on: 06/12/2017

MM

déry.-Scarron.-Le Gil Blas.-Manon Lescaut.-Rousseau et Bernardin de

e des histoires chevaleresques, le genre picaresque et pastoral florissait sur notre Parnasse, qu'eux ne po

nos voisins arrivent au XVIe siècle, ils n'oublient j

quel

ste de Tours, s'adonna à l'étude du grec, et négligea complètement les devoirs de sa règle. Jour et nuit, il était enfer

chose certaine,-que, dès cette heure, le moine humaniste révolutionna le couvent par mille farces diaboliques, ni honorables,

in, astronome, bibliothécaire, secrétaire d'a

is, les pontifes, Rome; et tout cela sans souffrir de bien cruelles persécutions. Il mourut en paix, grace à la protection du pape Clément VII, tandis que Calvin l'e?t fait griller de bon gré, et que le po?te R

telle qu'elles le divertissent et qu'il les absorbat sans s'en apercevoir. Pour cela, il composa une satire démesurée, extravagante et bouffonne, un intermède colossal dont il vendit plus

ne moelle savoureuse, mais aussi de la graisse, du sang et des peaux qu'il faut laisser de c?té. C'est un des livres les plus étranges et les plus hétérogèn

ire que chaque fois que tète le héros, le gigantesque Pant

unié par quelque Cervantiste. Mais l'érudition ne sauva pas entièrement Rabelais, comme son siècle, de la barbarie. Rabelais légua à sa patrie une ?uvre difforme, et Cervantès une création achevée

, comme l'auteur de Don Quichotte. Gargantua,

pudibonds que les protestants, la savante princesse, voyageant en litière et mouillant sa plume dans l'encrier que sa ca

grande collection, les Cent nouvelles nouvelles. On contait d'abord de telles histoires de vive voix, et si elles avaie

a nouvelle exemplaire, quoique courte, a p

r l'Espagne. Notre prépondérance politique avait imposé à l'Europe les costumes, les m?urs et la littérature de la Castille. Ce fut, dit-on, Antonio Perez, le fameux favori de Philippe II, qui importa à l

it apprêté, en quintessenciant le style, en raffinant à l'envi, et où ple

d'autres salons s'ouvrirent, présidés par les Précieuses,-qui n'étaient alor

romains, parlaient et sentaient comme des Fran?ais contemporains des Précieuses. Brutus écrivait des poulets parfumés à Lucrèce, et Horatius Coclès, épris de Clélie, contait à l'écho ses peines amoureuses. Dans

huit cents pages, mieux valait se plonger dans les livres de chevaleri

i soporifiques. L'on supporte mieux les romans de Mme de Lafayette. L'Astrée de d'Urfé est une jol

evara et de Mateo Aleman. Nous voul?mes bien disputer à la France le Gil Blas sur le visage et dans la tournure de qui nous lisions son origine castillane; mais à qui la faute si nous sommes si négligents et si prodigues? Nous alléguons vainement que le Gil Blas d?t na?tre de ce c?té des

e bas étage. L'originalité et l'attrait du livre sont qu'avec de tels antécédents, Manon et des Grieux captivent, intéressent jusqu'à arracher des larmes. Ce n'est point qu'il s'accomplisse chez les deux personnages quelqu'une de ces merveilleuses conversions ou rédemptions par l'amour, qu'inventent les écrivains contemporains; depuis Dumas, dans la Dame aux

sseur et lui raconte sa vie sans omettre une circonstance, sans voiler ses bassesses ni ses fautes, sans cacher ses sentiments ni atténuer ses mauvaises actions. Cet homme est un grand pécheur, mais il a be

te. Prêcher, enseigner, réformer l'univers, tel est son but. Ses romans sont pleins de théories,

e l'auteur s'est proposé que le livre démontrat. Pénétré de l'excellence et des avantages de l'état sauvage et primitif, Rousseau défendit sa thèse jusqu'à donner envie de m

vages dans le roman avec le temps. J

Preux séduisait une jeune fille dont les parents lui confiaient l'éducation. Cependant, tout

i obéir; les Julies et les Emiles pullulèrent. Certaines contrées du Nord voulurent le prendre pour législateur; la Convention mit en pratique ses théories; et le torrent de la Révolution courut

langue fran?aise, desséchée par la plume corrosive et incisive de Voltaire. Rousseau sut voir le paysage et

and il choisit pour théatre de son poème un pays vierge, un monde à demi sauvage et désert, et pour héros, deux êtres jeunes et candides, poi

ntuition de ce qu'on appelle le génie d'un idiome. Mais aussi, on y remarque cette pauvreté d'imagination, cette absence d'émotion, cette lumière sans chaleur et ce c?ur sec et contracté, froncé, comme une no

c la plume. Il commence la série des écrivains coloristes de la France. Avant personne, il emploie des phrases qui copient et reproduis

alisme. Dans ses romans la réalité palpite. C'est grand dommage qu'obéissant au

r les taches d'impudeur qui l'enlaidissent et le pamphlet contre les v?ux perpétuels que le terrible libertin ne sut point omettre. Vous aurez sous les yeux un livre très intéressant, d'un

i, après mille luttes, s'échappe du clo?tre. Il adressa son manuscrit au marquis de Croismare, grand philanthrope, comme si l'infortunée implorait son se

. La Révolution commence et tant que dure sa terrible secousse, personne n'écri

aduit par Amélie Van Soust de B

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