ier beau-frère. Marie-Augustine était là couchée sur ce fauteuil; car c'est dans cette salle que je l'avais amenée avec son complice. Ce fauteuil est précisément celui sur lequ
is mon ma?tre d'h?tel jusqu'à mon dernier valet de chiens... Alors, désignant du gest
égitime!... Elle n'était que ma ma?tresse jadis, comme elle est aujourd'hui celle du baron d'Audierne! Si je parle ainsi devant vous tous, c'est que, comme j'ai commis une faute en vous faisant honorer une méprisable cré
le marquis, Marie-Augusti
té le conte dont vous veniez très-spirituellement de faire part à vos domestiques. Je vous le répète, c'était bien joué!... C'était tout bonnement de première force!... Nous devons reconna?tre, et nous reconnaissons, croyez-le, qu'il vous était
porte du presbytère. Le vieux prêtre qui avait célébré votre union l'habitait seul avec une servante. Intimidé par votre rang, convaincu surto
les deux autres étaient morts... Donc, la feuille enlevée, rien n'existait plus... La marquise de Loc-Ronan n'était désormais que mademoiselle de Fougueray. Vous affirmiez qu'elle avait été votre ma?tresse e
ses, dont celle que vous défendez s'est montrée si prodigue à mon égard!... Il a fallu le déshonneur mena?ant mon nom jusqu'alors sans tache, la boue prête à souiller l'écusson de mes ancêtres, pour me contraindre à un acte qu'aujourd'hui je réprouve!... Au reste,
me, et si peu marié que, deux années plus tard, à Rennes, vous vous épreniez d'amour pour une charmante jeune fille, et que, n'ayant aucunement entendu parler de votre ex-femme ni de vos ex-beaux-frères, vous pensates qu'en toute sécu
onheur sans nuages, du moins je me plais à penser qu'il fut tel, vous vous trouvates tout à coup face à face avec la première marquise de Loc-Ronan; lorsque, poussé sans dout
Osez-vous me rappeler ces heures douloureuses, vous qui ne songiez, au moment où vous me brisiez le coeur, qu'à exploiter ce secret au détriment
deux femmes. L'une, Marie-Augustine de Fougueray, qui habite Paris sous un nom d'emprunt, suivant nos conventions, vous le savez. L'autre, Julie-Antoinette de Chateau-Giron, laquelle, en apprenant l'étrange position que vous lui aviez faite, a voulu se retirer du monde et s'enfermer dans un clo?tre. Vous et la famille de ce
pit encore le marquis, quelle
épondit le
appuya
c-Ronan demeura u
s donc? demanda
valier, et vous
parle
n. Nous avons pensé, mon frère et moi, qu'il serait facheux que le vieux nom de Loc-Ronan v?nt à s'éteindre. Or, vous avez deux femmes, c'est un fait incontestable; mais d
lle
donc! im
s, je le répète, et je vous serai fort rec
mpatience, notre soeur est v
t pos
otre mariage; elle peut reprendre vo
e rec
rtaine axiome en droit romain qui dit:
fit le marquis en conservant un calme et une fro
rdieu, bie
orte,
st mère, vous, marquis,
an, c'est d'abriter sous l'égide de mon nom ce fruit honteux d'un infame adultère? c'est de consentir à admettre dans ma famille, à donner pour desce
es interlocuteurs des regards d'où jaillissait une flamme si vive qu'ils ne purent en supporter l'éclat. Les
sons vivement. Or, il est orphelin. Pour des raisons qu'il ne nous pla?t pas de vous communiquer, nous ne pouvons personnellement rien pour lui. Il faut donc que vous nous veniez en aide. Voici ce que vous aurez à faire. Adopter cet enfant, et le reconna?tre comme un fils issu de votre mariage avec Marie-Augustine. Lui transmettre votre nom et votre fortune, à l'exc
emanda le
les principaux. Au reste, voici un modèle fort
gentilhomme un cahier
honorer un jour, si je ne consens pas à me dépouiller de toute ma fortune en votre faveur
ilaine mort que cette mort par la potence!... Mort infamante qui entra?
oici ma réponse: Vous
it le comte d'u
ue ignoble rejeton d'une souche odieuse dans la noble lignée des Loc-Ronan! Non! non! je ne dépouillerai pas, moi, les héritiers de mon choix de ce que m'ont légué mes a?eux! Non! non! je ne jetterai pas entre vos
omte de Fougueray, lui aussi, avait pris ses armes. Les deux hommes, se mena?ant réciproquement d'une double gueule de fer prête à vomir la mort, restèrent u
e-tuer sans merci ni pitié. La résolution du marquis se lisait si nettement arrêtée sur son visage, que le comte de Fouguer
, souvenez-vous que, nous une fois morts, ceux qui
rononcer? s'écria le marquis dont les mains
p?t entendre ces quelques mots; vous voyez que vous êtes bien et complètement entre nos mains. Renvoy
sur un signe
lorsque les trois hommes se
ait impossible de continuer la discussion. Nous sommes aujourd'hui au 25 juin, car voici le soleil qui se lève; re
ondit le comte; le 1er juillet, a
précédés par Jocelyn, lequel referma sur eux les grilles du chateau. Ceci fait, il accou
tu vois que je ne m'étais pas trompé, tu vois qu'il faut a
z? s'écria Jocely
Les gens du chateau vont s'éveiller, et ils ne doivent pas nous trouver d
e où se trouvait le portrait de vieillard que M