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Chapter 5 LA SAINT-JEAN.

Word Count: 2797    |    Released on: 30/11/2017

agne. La veille, on voit des troupes de petits gar?ons et de petites filles, la plupart couverts de haillons et de mauvaises peaux de moutons dont

'ajoncs, envoient leurs gars et leurs fillettes mendier chez les paysans plus riches de quoi

le ciel, dans la vallée où serpente la rivière, il n'est pas à l'horizon un seul point qui demeure plongé dans les ténèbres. Nombreux comme les étoiles de la vo?te céleste, les f

une part active au tumulte. Ils prennent une bassine de cuivre qu'ils emplissent d'eau et de morceaux de fer; ils fixent un jonc aux deux parois opposées, puis ils passent le doigt sur cette chanterelle d'une nouvelle espèce, qui rend une vibration mixte tenant à la

l est de toute notoriété que les pennères (jeunes filles), qui peuvent visiter neuf feux avant minuit, trouvent un époux dans le cours de l'année qui commence, surtout si elles ont pris soin d'aller deux jours auparavant jeter une épingle de leu

rter un tison fumant que l'on place près du lit, entre un buis

lismans contre les maux du corps et les peines de l'ame. Les jeunes filles les portent suspendues sur leur poitrine p

le du village, où s'élevait majestueusement une immense gerbe de flammes. L'entrée de Jahoua et d'Yvonne fut

un beau vieillard aux cheveux blancs et à la barbe

Groix! s'écria-t-il en tendant ses bras vers Yvonne qui, plus lé

mon père? demanda-t-

n que le ciel ne t'abandonnerait pa

ais nous avons cour

l mon

es Trépassés, père Yvon!... dit Jahou

om de la baie fatale, tous

in! reprit Yvon après un moment de sile

les rochers de Penmarckh sans plus s'e

anoeuvré bie

bant la tête, ce n'est pas lu

Le vieux Ber

n père;

Q

ei

avec mécontentement.

t. Sa barque s'est brisée contre les

s et un fier matelot! f

nt court à la conversation, ne voulez-vous

n mettant la main de sa fille dans celle du fermier. Al

n fiancé, elle courut se mêler aux jeunes gens et aux jeunes

s de lui se trouvait un personnage à la physionomie vénérable, à la chevelure argentée, et que sa longue

paroisse, n'employant cette dernière dénomination qu'à

l'arrivée des promis, et avait manifesté une joie franche et cordiale en les revoyant sains et saufs. Le mécontentement d'Yvon, en entendant parler de Keinec,

l en se penc

r entendu. Le prêtre le

, rep

ard en tressaillant comme si on

e. Tu gardes un chagrin, là au fond de ton c

chacun a ses peines ici-bas. J'ai les miennes. Q

acher? Tu n'as plu

dit vivement Yvon en sais

, raconte-moi d

le v

es du Seigneur, veux-tu que nous causions sans témoins? Voici ta fille de retour. Jahoua ne te quittera guère jusqu'au jour de son ma

e me trompe! mais

lors, Dieu no

son ami, approcha une table de la fenêtre, posa sur cette table un pichet plein et deux gobelets en étain; puis éclairés par les reflets rou

. Yvonne était bien jeune alors, et je demeurais veuf avec un enfant de cinq ans à élever et à nourrir. J'étais pauvre: ma barque de pêche avait été brisée par la mer; me

e de Keinec. Son fils, de quatre ans plus agé qu'Yvonne, était déjà fort et vigoureux. Un matin que je dem

barque et tu as une fille à nourrir. Mon canot de pêche est à flot; apport

à la maison? répondis-je. Tout le monde es

ur tes bras. Keinec,

r. Les enfants grandirent. Entre Maugueron et moi, il était convenu que, dès qu'ils seraient en age, les jeunes gens seraient fia

sur les rochers. Keinec avait quatorze ans. Le gars a toujours été d'un caractère sombre et résolu. Un an a

e les beaux justins de fine laine et les croix d'or. Je veux la rendre heureuse. J'ai trouvé un engagement avec Marcof. Nous allons courir le mo

où il partit, après avoir embrassé ma fille qui pleurait à grosses

je l'aime comme s'il était mon fils, mon gars, reviens vite

e, me répondit-

nec était mort en combattant, dans un débarquement sur la terre ferme. Il le croyait, car il ne savait pas que Keinec, blessé seulement, avait été recueilli par des mains charitables, qu'il était guéri et

ous avait dit Marcof. Yvonne et moi nous l'avions ple

cteur; et je savais aussi t

nnée dernière, à aller au Pardon de la Saint-Michel, où se rendent toujours les pennères. Là elle vit Jahoua, le plus riche fermier de la Cornouaille. Jahoua l'aima. Il est jeune, riche et beau gar?on. Jamais je n'avais pu rêver un gars plus fortuné pour lui donner

pauvre gars apprit par d'autres qu'Yvonne était fiancée. Il ne chercha pas à me voir; il n'adressa pas un reproche à Yvonne. Je le croyais reparti de nouveau, lorsque, tout à l'heure, la petiot

fait souffrir et m'inquiète. J'ai peur que le pauvre Keinec ne soit malheureux et qu'il ne fasse un coup de désespoir,

r la grande place et la petite fenêtre auprès de laquelle causaient les deux vieillards. Un homme, caché sous l'appui de cette fenêtre et qui avait tout e

it-il. Pourquoi n'ent

i, Yvon, et à vous aussi, monsieur le recteur, que c'est dans la crainte que mon nom prononcé tout haut ne parvint à l'oreille de Keinec, que je me suis blotti sous la

ec? dema

ntagne, c'est pourquo

? fit le recteur dès que le marin

ves. D'abord, j'ai peur que

ment

e vieil ami ne s'est pas trompé e

tuer? demanda le dign

t tout, il tuera Jahoua, c

pensée devant le père de la jeune B

?r, il tuer

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