ue des ruines pittoresques. A l'époque vers laquelle nous avons fait remonter nos lecteurs, c'est-à-dire au milieu de l'année 1791, ce chateau, planté fièrement su
nt eu pour but de conserver ou de rétablir les droits féodaux, et qui, trop puissants pour ne pas être charitables,
ne profonde mélancolie semblait l'accabler. Recherchant la solitude, évitant soigneusement le bruit des fêtes, n'allant nulle part et ne recevant personne, le marquis vivait entouré de quelques vieux serviteurs, dans le chateau où avaie
vous, monseign
hapeau pour rendre le salut à son vassal, circonstance qui faisait qu'à dix lieues à la ronde, il n'y avai
ermages et leur venait encore en aide. Rempli d'une piété bien entendue, il ne manquait pas u
és sur une table en vieux chêne admirablement travaillée. Cette petite pièce, formant bibliothèque, était le séjour favori du marquis. éclairée par une seule fenêtre en ogive, de laquell
faisait face à la porte d'entrée donnant sur l'escalier. Quatre corps de bibliothèques, ployant sous la char
se chevelure brune (depuis son retour en Bretagne le marquis ne portait plus la poudre), son front haut, indiquait une vaste intelligence, comme ses yeux grands et sé
ct et la confiance; mais l'expression de ce beau visage était si profondément s
mugissement sourd et monotone des flots se brisant contre les rochers. La lune, débarrassée de son rempart de nuages, étincelait comme un di
ment pénétrer les rayons blancs de la lune, qui venaient livrer un combat inoffensif aux faibles rayons d'une lamp
mie, murmura-t-i
ta à ses lèvres et en tira un son aigu. La porte s'ouvrit aussi
quis en se levant, t
monsei
it qu'il
e nui
arde
t-il que je reto
celyn; ce serait
impo
que tu abuses de tes forces!... J'ai beso
core cette pensé
era toujours,
ent de silence, et en cherchant évidemment à détourner le cours d
tends celui que t
la cloche de la grille
te, et introdui
telot en toile cirée, parut sur le seuil. Il salua le marquis avec aisance, entra, referma la petite porte, fit retomber la lourde portière, ?ta vivement son caban qu'il
fou, Marc
d'entrer; non, monseigneur, je ne suis pas fou; mais il s'en fa
vous pas
monse
guerre d'Amérique. Vous m'avez donné la moitié de votre pain lorsque nous ne savions pas si nous en aurions le lendemain. Vous n'avez jamais trahi un secret duquel dépend mon honneur, et dont le h
t la main à ses yeux
is de toutes ces choses passées qui n'en valent pas la peine, et
t lentement le marquis. Donc, p
précaution, il poussa la fenêtre, et, serrant vivement et à deu
ilippe, j'avais
nt pendant quelques minutes immobiles en face l'un de l'autre. Leurs bo