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Marcof le Malouin

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Chapter 1 LE JEAN-LOUIS.

Word Count: 2918    |    Released on: 30/11/2017

parable, par l'éclat, à des métaux en fusion, un petit lougre, fin de carène, élancé de mature, marchant sous sa misaine, ses basses voiles, ses huniers et ses focs, filait gaiement sur la lame, par u

ordages du frêle batiment qui, insoucieux de l'orage, ne diminuait ni sa voilure ni la rapidité de sa marche. I

semblait lui-même n'avoir aucune préoccupation des nuages plombés et couleur de cuivre qui s'amoncelaient au sud et s'emparaient du fi

u'à son aspect il était impossible de ne pas prendre tout d'abord pour l'un de ces paisibles et inoffensifs caboteurs faisant le commerce des c?tes, offrait à l'oeil exercé du marin un problème difficile à résoudre. En dépit de son extérieur innocent, il avait dans toutes ses allures quelq

re chasse ou la donner, suivant la circonstance. Peut-être même les ballots qui couvraient son

ement sous la brise fra?chissante, s'inclinant sous la vague et bondissant comme un cheval de steeple-chase, par-dessus les bar

la ceinture qui lui serrait le corps, un homme de taille moyenne, aux épaules larges et carrées, aux bras musculeux, a

onnage n'avait pas fait un seul mouvement. Ses yeux vifs et pénétrants étaient fixés su

un vrai temps de damnés! murmura-t

pi au pied du mat d'art

ui dit le

nfant en s'avan?

s hautes vergues. Tu

es, et avec la rapidité et l'agilité d'un singe, il s

lidement, lui

s'approcha d'un vieux matelot à la figure basanée, aux

s un moment de silence, que pe

es nous en verrons le commen

tu qu'i

seul l

s fermer les écoutilles

voyant ses ordres exécutés. Alerte, enfan

mura Bervic resté seul à c?té du commandant a

ue tu dis, v

eune pour marcher à sec, et si nous laissons prise au vent, il ne se passera pas c

Envoie prendre deux ris, amarre deux écoutes et tiens bon la barre. Tu gouverneras jusqu'en vue de terre. Va!

le vieux marin, qui néanmoins

la nuit semblait avoir déjà jeté sur la terre son manteau de deuil. Des vagues gigantesques, courtes et rapides comme elles le sont toujours dans ces parages hérissés de brisants et de rochers, s'élan?aient avec furie les

ous sa misaine, obéissant comme un enfant aux impulsions de la main savante qui tenait la barre, il présentait sans cesse son avant aux plus fortes lames,

matelots, rudement ballotés par le tangage, n'avaient rien perdu de leur attitude calme et passive, presque semblable à l'allure fataliste des musulmans fumeurs d'opium. Le patron lui-même sifflait gaiement entre ses

tre-pont du navire, deux têtes jeunes et souriantes apparurent au sommet de l'esc

lanches, une veste de même couleur en fine toile, serrée à la taille par une large ceinture de serge rouge, et laissant apercevoir le grand gilet vert à manches bleues, commun à presque tous les Bretons. Un chapeau aux lar

bre, malgré les rudes mouvements d'un tangage énergique, il se ret

un ensemble d'une saisissante beauté. Une large bande de toile duement empesée, relevée de chaque c?té de la tête par deux épingles d'or, formait la coiffure de cette gracieuse tête. Le corsage de la robe, en étoffe de laine bleue, tout chamarré de velours noir et, de broderies de couleur jonquille, dessinait une taille ronde et cambrée et une poitrine élégante et riche de promesses presque réalisées. Les manches, en mousseline blanche à mille plis, s'ajustaient à la robe par deux larges poignets de velours e

qu'elle se jeta gracieusement sur les épaules. Précaution d'autant moins inutile, que les vagues qui déferlaient contre le bo

tête? demanda en souriant le patron du lougre, dès q

ors, pour causer avec Bervic et pour donner des ordre

lle, depuis que vous avez fait fermer les pa

ite Yvonne, c'est que, sans cela, les lames aur

ia le jeune homme en jetant autour de lui un r

ha?ner toutes ses colères et tous ses tonnerres sans que tu y prêtes seulement attention! Voici près d'une heure que nous dansons sur

is-je, Marcof, quand Y

marins, et qu'elle serait capable de tenir la barre si elle en avait la f

savez bien que je n'ai pas quitté

ontrais pas digne de ton bonheur, ce serait un rude compte à régler entre toi et tous les marins de Penmarkh, moi en tête! Vois-tu, Yvonne, c'est notre enfant à tous! Quand un navire vire

oeur, répondit Jahoua avec simplicité, et la pre

s tout cet amour-là, il y a quelque chose q

Jahoua lui-même fit un signe d'impatience, et Yvonne, dont son fiancé tenait les deux mains, se recula vivement en ro

double. La barre à babord, Bervic! Vieux ca?man, tu ne gouvernes plus! conti

effrayant succéda si rapidement à l'éclair qui le précédait qu'Yvonne, épouva

niers! commandait-il d'une

au vent dans cette infernale tourmente, le

! hurla Marcof d'une voix tellement impé

les, filait sur les vagues, tellement penché à tribord qu

s'adressant à la jeune fille, je suis f

quoi cel

t que, s'il arrivait malheur au Jean-Loui

aignez pour le loug

fais ce que je puis, mais la tempête est dur

otégez-nous! murmu

Si nous nous trouvons embarqués à bord du Jean-Louis, n'allions-nous pas faire un pèlerinage à la Vierge de l'Ile de Gro

son, Pierre, a

le solidement autour de ta taille; aide-la, Jahoua. Bon, ?a y est; approche, continua le marin en passant à son tour son bras droit dans le reste de la

i quelqu'un doit sauver Yvonne en cas de pé

ranger les miennes à ma guise. Yvon m'a confié sa fille, à m

of, laissez-moi et sauvez

up une voix aigu? part

mura vivement Marcof à voix basse

mbre on put distinguer les falaises s'élevant comme de gigantesques masses noires, par le

nt vivement de son chef, au nom de Dieu! f

poste! Prends ta hache, et, sur ta vie, fen

répondre un seul mot, mais en pensant

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