unes comme envers les autres, il est favorable ou néfaste, les conduisant de la naissance à la mort, de l'érection à la ruine, soit par une
santé, de la beauté et de la richesse, de même certaines cités, toujours florissantes, profitent des événements heureux, des circonstances favorables; et jolies
itées de la nature et du hasard! Combien d'autres voient leur avenir constamment assombri
peu en France qui aient subi des vicissitudes auss
esse sombre et triste. L'age m?r la vit puissante, vivace, supportant résolument les terribles secousses des fléaux qui fondirent sur elle; souffrante un jour, convalescente le lendemain, en pleine santé la semaine suivante, il fallut l'épidémie révolutionnaire pour lui porter un coup dont elle ne put se releve
omaine, elle acquit rapidement une importance véritable. Longtemps subsista près de la porte Saint-Pierre un monument qui attesta cette prosp
Tours a chargé d'anathèmes, et que les Nantais révèrent encore. Félix commen?a cette série d'évêques qui devaient exercer longtemps dans la ville de la souveraineté temporelle. Homme intelligent et instruit, Félix fut le bienfaiteur du pays. L'Erdre se répandait e
génie qui, leur donnant un meilleur cours, force les fleuves à couler dans un nouveau lit. O Félix! que vous de
a cathédrale actuelle. La conversion des Saxons du Croisic inaugura la nouvelle maison de Dieu, ?dont le vaisseau estoit si s
e sa prospérité première, et un miracle accompli à ses portes l'avait
u'il e?t un sommeil semblable à celui de ce prince allemand qui ne se réveillait qu'au bruit d'une batterie d'artillerie tonnant à la porte de sa chambre, toujours fut-il qu'il n'ouvrit les yeux que pour voir l'ours s'en aller bien tranquillement faire sa digestion du c?té du fleuve. Le malheureux, désespéré, ne savait que dire à son compagnon, lorsque Martin fut de retour. Heureusement l'ours avait respecté les bagages. Martin, sans plus s'embarrasser de la situation, appela l'ours, et lui commanda de porter les objet
es Bas-Bretons, Nantes voyait s'accro?tre de jour en jour sa richesse, son commerce et sa population. Mais on e?t dit qu'il était écrit au livre du De
tendant au comté de Nantes, nommé Lambert, évincé par Charles le Chauve, appela ses pirates, qui marquent une époque de deuil dans l'histoire de presque toutes nos provinces du littoral de l'Ouest. Trois fois les Northmans ravagèrent et saccagèrent la ville au temps de No
comte Alain Barbe-Torte résolut de mettre un terme à ces cruelles invasions. Rassemblant une armée imposante
usieurs heures, mouraient de soif. Alain invoqua la Vierge, et
pour aller rendre graces à Dieu dans la superbe basilique érigée par Félix, il lui fallut de son sabre se frayer un passage à travers les ronces et les broussailles qui avaient poussé sur les ruines. Cependant, avec Alain, la vie rentra dans le cadavre: le c?ur de la cité palpita, ses principales a
t de la ville. Foulques d'Anjou la délivra et battit le duc à Conquereul en 992. Puis, annexée au tr?ne ducal e
u'une rechute épouvantable vint la terrasser en 1118. A cette époque un incendie terrible la consuma, à ce point qu'il ne resta debout qu'un ou deux édifices. Pour l
at d'Arthur en 1202, Nantes passa sous le protectorat de Philippe-Auguste, quoique demeuran
que nous devons à l'évêque.? Le tiers des revenus bruts de la ville revenait au prélat, qui percevait rigoureusement et régulièrement ses droits de ?tier?age? et de ?pasts nuptial?. En temps de guerre, son armée, sous la bannière épiscopale, marchait distincte de l'armée ducale. De plus l'évêque prétendait à une juridiction tout à fait indépendante de celle du duc, et on le voit même, dans un acte du XIIIe siècle, affirmer que son église est un fief plus noble que comté ou baronni
rqua pas d'une manière prononcée dans les guerres de parti dont la Bretagne fut le théatre au XIVe siècle, elle se déclara pourtant a
s, traversa assez tranquillement la longue période qui aboutit à l'abolition du duché de Bretagne par le mariage de la duchesse Anne avec Charles VIII. Dès lors elle devint fran?aise; mais on con
au chateau fondé en 938 par Alain Barbe-Torte, et qui, plus tard, fit dire à Henr
la tranquillité de la marine. Alors aussi florissait le poète nantais Meschinot, dont Marot prisai
I deux navires de mille tonneaux chacun, et néanmoins, devenu
C'étaient des seize mille litres de vin, des dix mille livres de confitures, des joutes sur l'eau, des processions, de
arthélemy, elle refusa énergiquement et héro?quement de prendre part aux horreurs commises. On lit encore aujourd'hui dans le livre de ses délibérations: ?Rassemblés dans la maison commune, le 3 septembre 1572, le maire de Nantes, les échevins et
murs le Béarnais triomphant pour y rendre ce fameux édit par lequel la tolérance religieuse aurait d? devenir une loi d
tomber, au pied du vieux chateau du Bouffay, la tête illustre d'Henri de Talleyrand, comt
u Couédic, de Pontcallec, de Talhou?t, de Montlouis, y furent incarcérés, les quatre derniers pour
ration Cellamare, elle étendit son commerce avec une prodigieuse activité. Ses nombreux vaisseaux sillonnaient
t gravie si péniblement, devait être subitement précipitée de l'autre c?té dans un effrayant ab?me. Sa plus douloureus
dans les idées nouvelles, tenait pour la République. Les Vendéens résolurent de s'en emp
le maire Baco, soutenu par le vaillant général Canclaux. Soyons tous sous le
. Pour la récompenser de cette belle défense, de ce sublime exemple donné aux autres vill
souffrance. Le siége qu'elle avait soutenu l'avait déjà cruellement éprouvée. Ses faubourgs, incendiés et détruits, n'offraient plus que l'aspect désolé de vastes ruines, et les bras, l'argent, le courage, manquaient également pour les relever. Les quelques maisons qui y restaie
les quais et le port n'avaient pas eu non plus beaucoup à souffrir; et cependant l'aspect de la ville était plus sombre encore et plus désolé que celui des faubourgs. Nulle part on ne voyait plus ce mouvement, ce bruit, cette activité, qui décèl
magasins étaient inondés de sang par suite des exécutions journalières. Autour de la guillotine, on voyait des quantités de bancs, de taboure
ains de fer de quelque bandit qui l'étreignait. Les plus laches tremblaient sous l'empire de la terreur; les plus forts et les plus braves se sentaient engourdis et énervés. On ne savait plus résister à la mort; elle venait, on ne la fuyait même pas. C'est que, hélas! sur cette ville jadis
a Révolution éclata, il s'acharna immédiatement à la poursuite de la noblesse et se mit su
e victorieuse, voulant imprimer aux départements une impulsion conforme à ses vues, songea à revêtir quelques-uns de ses membres de pouvoirs proconsulaires. Chargé d'une mission extraordinaire en Normandie et dans le Nord, Carrier déploya une ex
ugerait convenables. C'était simplement envoyer tout entière la ville de Nantes au bourreau, et c'était dignement la récompenser de sa belle défense patriotique. Au reste, Canclaux avait été rappelé, et Baco, le maire Baco, qui avait prodigué