regagna la demeure de Boishardy. Lorsqu'il y pénétra, le chef
impatience, dit-il en
ndit Marcof en dési
O
bi
supposais depuis longtemps
ment
ribué cette résolution à quelque chagrin de ménage, chagrin dont j'étais tout d'abord fort loin de supposer la cause épouvantable. Enfin, lorsqu'il y a deux ans passés, le soir même où vous nous appr?tes, à La Bourdonnaie et à moi, que le marquis n'était pas
cependant à ce tit
royez
e l'avai
l y a là dedans que
s le fai
ite de ce
aim
ne demoiselle de Fougueray, a
la? Je ne c
que je l'avais fait diriger s
O
s que c'est dans ce chateau
le s
est trouvée forcémen
bi
fort jolie. Quoique n'étant plus de la première jeunesse, elle avait conservé cette grace attrayante et luxuriante, ce je ne sais quoi enfin qui fait la puissance de la courtisane. Elle s'aper?ut facilement de l'effet qu'elle avait produit, et elle en profita avec une habilet
ble! murmu
t affaibli par les souffrances. Elle allait, par ma foi, y réussir, lorsque j'arrivai subitement à La Guiomarais. C'était quelques jours avant la mort de La Rouairie. Je vis promptement le manège de la dame; j'en parlai à notre ami; mais lui, aveuglé par la passion, me répondit que j'étais dans l'erreur, et que sa prisonnière était la plus belle et la meilleure des créatures de Dieu. J'insistai inutilement, il ne voulut rien ent
rcof; et elle prostitue ainsi
un général républicain, lui révéla la cachette de La
e le
fouilla le chateau, et l'on trouva un bocal dans lequel étaient enfermés les doubles de nos plans et
st-elle
l'ig
Paris au milieu des sat
n m'a envoyé le signalement d'une femme qu
ette
traverser Rennes dans
nous la verr
'elle ne nous voie, répon
angeant
que je savais, apprenez-moi à votre tour ce que Philippe es
e n'ai pas revu le marquis depuis
-vous su qu'il était
iselle de C
conde
O
de bont
a raison
est-
de mon
s long
six se
Marcof; tout cela m'int
llemagne; son inaction lui semblait criminelle. Le pauvre ami ne pensait plus qu'à nous. Il avait pris, vous le savez encore, un nom supposé. Ne voulant pas voir se renouveler les tortures qui l'avaient si cruellement assailli naguère, il renon?ait à son titre même, espérant être ainsi à l'abri des poursuites des deux misérables qui s'étaient attachés sans pitié à lui. Il attribuait la tranquillité morale dont il était enfin parvenu à jouir au pseudonyme qu'il s'était donné en quittant la France. Philippe alors était, ou du moins aurait pu être heureux. Vivant entre mademoiselle de Chateau-Giron, la femme que son c?ur adorait, et le vieux Jocelyn, un ami véritable, il voyait ses jours s'écouler dans une douce quiétude. Mais, je vous l'ai dit, l'amour de
ar qui? dema
r m
r v
le ciel qui m'a
vous croyais arrivé depuis quin
re dans le chenal d'Anjoubert le 28 septembre d
l'ai-je pa
ent sans chef dans le pays, tombant chaque jour entre les mains des bleus. Je résolus de rallier ces hommes, et de les conduire sur l'autre rive de la Loire que je savais être en votre puissance. En conséquence, j'envoyai mon lougre
e pas, dit Boish
rsames la Loire sur des radeaux que je fis fabriquer à la hate avec tout ce qui se trouvait de planches et de troncs d'arbres sur ce point de la rive. Nous nous dirigeames alors vers Savenay que j'atteignis sans coup férir. Là, j'appris qu'un convoi de prisonniers royalistes était dirigé de Saint-Nazaire sur Nantes. Je résolus de l'attaquer. Effectivement, nous nous embusquames dans les genêts et nous attend?mes. C'était entre Bouée et Lavau. On ne m'avait pas trompé. Les bleus arrivèrent, ils étaient deux mille environ, escortant une énorme bande de
rdy en voyant Marcof s'arrê
in con
r. Je commandais l'arrière-garde. Bref, la nuit vint, les bleus se remirent en marche et nous avions remporté une demi-victoire. Soixante-deux prisonniers avaient été repris par nous. C'étaient les femmes et les enfants que la fatigue avait fait laisser en arrière et que les bleus avaient abandonnés comme de moindre importance. Dès que nous f?mes en s?reté, je visitai ces malheureux. Plusieurs de mes gars venaient de retrouver leurs femmes, leurs filles ou leurs mères. Les autres apprenaient d'elles des nouvelles de leurs parents
Marcof? me dit-elle
je assez étonné
êtes
, ma
me le batiment q
Jean-
ssant tomber à genoux, elle me sembla
ur? lui demandai-je d
je vous parl
and
; sans perdre
mes traits avec une curiosité qu'elle ne cherchait point à dissimuler. J
t-elle, et moi je vous connais. J'
qui
qu'il vous
ment en obéissant à un pressen
de Loc-Rona
riai-je. Mais qu
e de Chateau-Giron, m
acher que les femmes et les enfants. Or, un jugement du tribunal révolutionnaire équivaut à une condamnation. En apprenant que Philippe et Jocelyn étaient demeurés parmi les prisonniers que Bervic n'avait pu délivrer, je me sentis devenir la proie d'un désespoir jusqu'alors inconnu à mon ame. Cependant mon énergie naturelle reprit le dessus. Je laissai Bervic prendre le commandement de la bande, et je lui ordonnai de regagner Savenay, où Stofflet devait arriver deux jours après. Avec mademoiselle de Chateau-Giron, je me dirigeai vers La R
jours, interr
O
ez cependant
qu'il renfermait avaient été incarcérés dans les prisons de la ville. Il me fallait retourner à Nantes
s ce qu'est deven
l existe enco
s-vous
jugements. Philippe passera devant le tribunal le 26 décembr
ardy. Eh bien! mon cher, nous ferons humainement ce que trois
y. D'eux d'entre eux étaient enveloppés dans de vastes manteaux, précaution que justifiait la neige abondante qui tombait et la rigu
e mot de passe à Keinec, qui éclairait la route et avertissait les sentinelles nombreuses veillant au
-de-Chêne avait conduit trois chevaux sellés et bridés. Les trois royalistes s'élancèrent d'un même mouv
t! murmu
de la nuit, que les branches noueuses des chênes, entrelacé