img Le marquis de Loc-Ronan  /  Chapter 4 M. DE BOISHARDY | 12.12%
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Chapter 4 M. DE BOISHARDY

Word Count: 3088    |    Released on: 30/11/2017

s pour le marin d'une amitié étroite et vive. L'expansion de Marcof le toucha profondément. Ces deux hommes, au reste, étaient bien faits pour se comprendre et s'aimer. D'une bravoure à toute épr

unesse s'écouler dans une existence toute rustique. A vingt ans, il avait servi comme officier dans le régiment de royale-marine; cinq ans plus tard, il donnait sa démission et rentrait dans ses terres. Grand amateur de gibier

rvait pour ainsi dire de repoussoir. Subissant les lois de ses passions, il faisait bon marché de la vie d'un homme, lorsque cet homme se dressait sur sa route comme

alissaient, mais les jeunes filles et les jeunes femmes souriaient en faisant une gracieuse révérence au don Juan

s autres l'admiraient à cause de sa bravoure et de son adresse. Tous l'aimaient pour sa familiarité franche et cordiale,

1793, dès que la Vendée eut arboré l'étendard de la contre-révolution, et il ne tarda pas à devenir l'un des chefs les plus renommés et les plus redoutés de la chouannerie bretonne. Charette se mit en rap

s, vos femmes, vos biens et vos corps, et si vous n'aimez pas mieux obéir

en qu'en quinze jours il se trouva à la tête d'une petite armée, et bient?t il alla rejoindre Cathelineau sous les murs de Nantes. Son nom, son titre

s il lui ordonna de s'établir à Saint-Gildas, au milieu de la forêt, et de garder ses précieux dép?ts jusqu'à ce que la guerre pr?t une nouvelle face. Les royalistes, tout en marchant à l'est, espéraient toujours repasser bient?t en Vendée et reconquérir le territoire envahi par les bleus. L'espèce de relais formé par Boishardy leur devenait donc de la plus grande utilité. Aussi

Chêne entra dans la pièce. Il attendait respectueusement que

e quelqu'un désirait m

comm

i c

s aviez envoyé en mission

st re

ive à l

ie

le fair

nant vers Marcof: nous allons avoir de

urdonnaie? a

O

avez-vous

homm

se

ei

... qu'il

n mouvement de joie; le marin lui tendit les mains par un geste tout amical, et comme Keinec les saisit pour l

donc Keinec? dema

n me sauvant; lui-même m'a rendu de grands services; enfin c'est un en

ve c?ur et un gars solide. J'ai ét

c rougit de plaisir. Boishardy s'as

mpli ta mis

comm

u La Bou

l'ai

velles de la

lotine est en permanence à Brest comme ailleu

pr

den et de Quimper ont traqu

es ont

ont été arrêté

fit Marcof

est

T

par les r

enant sa tête dans ses mains par

réogat, Plohars, ont été réduits en cendres;

te de La Bourdonnai

ut et coupe les communications dans l'intérieur; les convois des républicains sont tous arrêtés

st t

N

a-t-il

ue je dois v

appel disposée d'une fa?on bizarre. Sur une première colonne, on lisait des noms; sur une seconde, la désignation exacte et détaillée de la position politique et financière de chacun des individus désignés; enfin suiva

a? fit Marcof en s

La Roche-Bernard, en suivant le littoral, s'

lent dire c

-R.

O

er, Ran?o

comp

tous nos amis du pays de Vannes. Avant trois fois vingt-quat

reilles mesures o

O

c su

er

un geste d'

cette fa?on d'agir?

l'on fasse ainsi marcher des hommes et qu'ils se

s? le résultat

pas confiance en mes troupes si

nt aussi bien que les autres. Et puis, d'ailleurs, nous allons en

st j

aine de nos courriers féminins, et je su

devant la table e

vous bien vous absenter huit jours?

aucun

ndant, peut nuire à

ondit Boishrdy à voix b

of à voix basse. D'ailleurs, puisque vous voulez venir avec moi, il e

ut que l'on sache où nous trouver, ou d

un autre pour lui

tre, même, répo

essant au

erdre si ce mot est entendu d'un bleu ou d'un tra?tre. Marcof et moi nous partirons cette nuit pour Nantes. Pour tou

répondit l'am

venir prendre le commandement du placis. Il viendrait. Je donnerai des instructions semblables à Fleur-de-Chêne, afin qu'en cas de malheur l'un de vous puisse agir. Et maintenant, comme nous allons à Nantes, comme nous nous risquons dans l'antre de Carrier, il est fort possible que nous

comm

ons nous f

n, dit résol

tupéfait, tandis que Marcof f

dre un autre confident, fit

urq

us le dire,

cha solennellemen

Nantes? dit le jeune homme d'un ton respec

ishardy en regardant avec é

c Ma

enc

i avec

T

l y a dix-neuf chances sur vingt pour que vous vous laissiez emporter par votre indi

nec surprit ce coup d'?il, et

je le devine. D'ailleurs, je ne demande pas ton secret; garde-le. Que m'importe? Ne me dis rien; seulement ne repousse pas ma prière. Laisse-moi t'accompagner! Sers-toi de moi comme le chef se sert du soldat, comme le ma?tre se

efusais, moi?

de rester au plac

ous pouvez compter tous deux sur mon entier dévouement; ne me repoussez pas, je vous le répète. Emmenez-moi avec vous, je vous en conjure. Laissez-moi combattre à vos c?tés, triompher près de vous ou mourir avec vous. Avant de servir la cause du roi, je veux servir la tienne, Marcof. C'est mon droit, et vous ne pouvez le

ait emparée de son c?ur. On sentait que le jeune homme, profondément impressionné, exprimait simplement ce qu'éprouvait son ame. Puis à c?té de cette simplicité de langage se devinait une résolution de fer que

ois heures; nous partirons

écria le j

deux hommes, les porta chaleureusement à ses lèvres.

ue le jeune homme se fut retiré, j'accomplirais ce que Cathelineau n'a pu

is nous ferons bien des

crois

enu entre nous et que vous allez risquer votre vie pour sauver celle du marquis

urq

r chatier les coupables. Cette main sera la v?tre, et jamais une main plus loyale n'aura accompli un acte de just

dans la pièce. C'étaient les manuscrits qu'il avait trouvés dans l'armoire de fer d

, je vous racontera

uriosité ardente, sortit à pas lents de la cabane, et se dirigea vers le c?té o

oua? lui de

ndit le chouan en désignant du doigt la petite ma

trouva les deux jeunes gens ensemble, et causant to

is à Nantes, et Nantes est la seule ville de Breta

nc toujours? r

et sa puissan

n gars! dit Mar

e du lit du malade, il

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