img Le marquis de Loc-Ronan  /  Chapter 3 LA CONFéRENCE | 9.09%
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Chapter 3 LA CONFéRENCE

Word Count: 2371    |    Released on: 30/11/2017

pénétrèrent dans le réduit qui servait d'habi

aissant Keinec sur le seuil, et e

ait divisée en deux compartiments. Fleur-de

ntrer? dem

s quelques minut

voisin. On entendait confusément un bruit

aient un costume à peu près semblable, un peu plus élégant que celui des paysans, mais fort délabré par les fatigues de la guerre et par le séjour dans les bois. Le cinquième seul semblait très soigné dans sa mise. Il portait des bottes molles, une veste brodée, une culotte de peau et un habit de velours cramoisi. Un panache vert s'épanouissait sur son chapeau, et il tenait à la main un mouchoir de fine batiste. Le premier, celui qui tenait le haut bout de la t

eau venaient de se lever. Boishardy leur remit à chacun une feuil

placarder ce décret partout, c'est u

rêle et avec un accent tra?nard qui contrastait étrangement

ention, dont je vous

rait-il de

onti

vrit l'une d

31 juillet

ce décret a quatre mois de dat

is il para?t qu'il est resté longtemps en carton à Paris, car

inuez

ardy

es, dans lesquels ces bandits assassins de la Convention nous trait

décrétons

enêts de la Vendée et de la Bre

orêts ser

ées et portées sur le

bestiaux

enfants enlevés et con

es confisqués pour indemni

qu'à soixante, devront prendre les armes dans les districts limitrophes, sous peine d'

ta le papier

ait-elle mieux agir, et nos gars, en lisant ou en écoutant les

e! répondi

hoir. Tout cela est bel et bon, mais ce n'est pas suffisant. Il faut

ous tachons, monsi

endrez qu'en suiva

Boishardy en sour

abord élire

en a

par chefs des ho

z-vous de

! Seulement, vous reconna?trez qu'il y

t-ils,

'étr

qu'ils y

ne ferez rien d

rs! s'écria Marcof en

t, messieurs,

rien à faire, n'est-ce p

'étranges libe

c ces places, ou tout au moins qu'elle les défende! Pourquoi a-t-elle pris la fuite, cette émigration qui doit tout abattre? Est-ce le devoir d'un gentilhomme d'abandonner son roi lorsque le danger menace? Répondez, monsieur le marquis! Vous prétendez que les émigrés veulent venir en Bretagne. Qui les en empêche? qui s'oppose à

uvaient tacitement. Marcof reprit la parole sans

ommes de naissance pour commander, dit

dédaigneuseme

donc ce qu'il avait

royable, vous avez obéi à un Cathelineau. Vous avez pour

oi, n'es

vous, m

dy voulut s'interpose

mmes suivant leur valeur, et je ne me fache

urnant vers

urs du tr?ne, comme des laquais qui gardent leurs places au spectacle. Si vous leur écrivez, rappel

donc, je

rien, et qu'ils ne pourront être désormais quelqu

dirent les a

t moi, que quand vous aurez accompli seulement la moitié de ce que chacun de nous a fait. Je

ous préviens qu'à partir de ce jou

rtu de

rtu de

posa un papier p

e cela? deman

le régent du royaume, Son Altes

Boishardy en lisant froidement le

comp

us sera accordé quand nous au

outez

tain

le marquis en portant la m

e duel ici, répondit

lshommes. Mais répondez nettement. R

ille fo

; j'en appellera

ai

vos troupes, mon

z Dieu de ne pas réussir, mo

pour

véhémence, je vous ferais fusille

s os

dout

ns nous en passer encore. Je vous engage à retourner à Gand: c'est là qu'est votre place. Mais gardez-vous de pareilles rodomontades devant d'autr

s blême de colère, il faut que l'un de v

fit Bo

e en entr'ouvrant la po

nua-t-il en désignant le marquis. Tu le mèneras à La Roche-Bern

brusquement et sort

e nous envoyer de pareils hommes

sont fous, di

scène et reprenons notre conversation au moment où cet imbécile empanaché

le de Noirmoutier, dont il a fait son quartier général. Il y a quelques jours seulement, il apparut dans la ha

lein? Celui-ci est passé ici se rendant en Vendée ce

sont vus à

é mauvaise. Ils

n ne réunissent pas leurs forces? Ils font passer l'intérêt personnel avant le salut de la royauté, les causes p

a repassé la Loire

ntereau, il mar

avec des forces triples des siennes! dit M

rme d'abondantes munitions et offre une retraite s?re en cas de revers. Vous, Cormatin, et vous Chantereau, regagnez vos campements et tenez-vous, pr

shardy demeurèrent seuls. Il y eut entre eux un court instan

onc été à Na

épondit

aviez été

urais-je d? affronter des dangers mille

er de revoir Phili

O

vous r

reuseme

t toujours da

ujo

inue à mettre en pratique s

que

est perd

arviens à le sauve

r! Est-ce

en sai

ous le

pour Nantes

est tenter le ciel p

sauverai le marquis de Loc-Ro

ont vos

ndit Marcof sans la

arviendrez jama

ut-

tion dans la chambre, puis reve

tez demai

O

huit jours d'ici vou

serons mort

ie

prouvez, n

ais m

la? dit Mar

vous

onde; j'ai laissé mes ho

r dévoués qui vous secondent et agissent comme un

c'es

s choisi

onne

e choisi

urq

e j'irai

, Boi

i-m

is.

s pas de moi p

re! à nous deux

x, le pressa sur sa poitrine, tandis que des larm

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