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Lucrezia Floriani, a worldly 30-year-old actress and the mother of 4 children with 3 different fathers, meets and falls in love with Prince Karol, a moody, introspective aristocrat.
Lucrezia Floriani, a worldly 30-year-old actress and the mother of 4 children with 3 different fathers, meets and falls in love with Prince Karol, a moody, introspective aristocrat.
Le jeune prince Karol de Roswald venait de perdre sa mère lorsqu'il fit connaissance avec la Floriani.
Il était plongé encore dans une tristesse profonde, et rien ne pouvait le distraire. La princesse de Roswald avait été pour lui une mère tendre et parfaite. Elle avait prodigué à son enfance débile et souffreteuse les soins les plus assidus et le dévouement le plus entier. élevé sous les yeux de cette digne et noble femme, le jeune homme n'avait eu qu'une passion réelle dans toute sa vie: l'amour filial. Cet amour réciproque du fils et de la mère les avait rendus exclusifs, et peut-être un peu trop absolus dans leur manière de voir et de sentir. La princesse était d'un esprit supérieur et d'une grande instruction, il est vrai; son entretien et ses enseignements semblaient pouvoir tenir lieu de tout au jeune Karol. La frêle santé de celui-ci s'était opposée à ces études classiques, pénibles, sèchement tenaces, qui ne valent pas toujours par elles-mêmes les le?ons d'une mère éclairée, mais qui ont cet avantage indispensable de nous apprendre à travailler, parce qu'elles sont comme la clef de la science de la vie. La princesse de Roswald ayant écarté les pédagogues et les livres, par ordonnance des médecins, s'était attachée à former l'esprit et le c?ur de son fils, par sa conversation, par ses récits, par une sorte d'insufflation de son être moral, que le jeune homme avait aspirée avec délices. Il était donc arrivé à savoir beaucoup sans avoir rien appris.
Mais rien ne remplace l'expérience; et le soufflet que, dans mon enfance, on donnait encore aux marmots pour leur graver dans la mémoire le souvenir d'une grande émotion, d'un fait historique, d'un crime célèbre, ou de tout autre exemple à suivre ou à éviter, n'était pas chose si niaise que cela nous parait aujourd'hui. Nous ne donnons plus ce soufflet à nos enfants; mais ils vont le chercher ailleurs, et la lourde main de l'expérience l'applique plus rudement que ne ferait la n?tre.
Le jeune Karol de Roswald connut donc le monde et la vie de bonne heure, de trop bonne heure peut-être, mais par la théorie et non par la pratique. Dans le louable dessein d'élever son ame, sa mère ne laissa approcher de lui que des personnes distinguées, dont les préceptes et l'exemple devaient lui être salutaires. Il sut bien que dehors il y avait des méchants et des fous, mais il n'apprit qu'à les éviter, nullement à les conna?tre. On lui enseigna bien à secourir les malheureux; les portes du palais où s'écoula son enfance étaient toujours ouvertes aux nécessiteux; mais, tout en les assistant, il s'habitua à mépriser la cause de leur détresse et à regarder cette plaie comme irrémédiable dans l'humanité. Le désordre, la paresse, l'ignorance ou le manque de jugement, sources fatales d'égarement et de misère, lui parurent, avec raison, incurables chez les individus. On ne lui apprit point à croire que les masses doivent et peuvent insensiblement s'en affranchir, et qu'en prenant l'humanité corps à corps, en discutant avec elle, en la gourmandent, et la caressant tour à tour, comme un enfant qu'on aime, en lui pardonnant beaucoup de rechutes pour en obtenir quelques progrès, on fait plus pour elle qu'en jetant à ses membres perclus ou gangrenés le secours restreint de la compassion.
Il n'en fut pas ainsi. Karol apprit que l'aum?ne était un devoir; et c'en est un à remplir sans doute, tant que, par l'arrangement social, l'aum?ne sera nécessaire. Mais ce n'est qu'un des devoirs que l'amour de notre immense famille humaine nous impose. Il y en a bien d'autres, et le principal n'est pas de plaindre, c'est d'aimer. Il embrassa avec ardeur la maxime qu'il fallait ha?r le mal; mais il s'attacha à la lettre, qu'il faut plaindre ceux qui le font; et, encore une fois, plaindre n'est pas assez. Il faut aimer surtout pour être juste et pour ne pas désespérer de l'avenir. Il faut n'être pas trop délicat pour soi-même, et ne pas s'endormir dans le sybaritisme d'une conscience pure et satisfaite d'elle-même. Il était assez généreux, ce bon jeune homme, pour ne pas jouir sans remords de son luxe, en songeant que la plupart des hommes manquent du nécessaire; mais il n'appliquait pas cette commisération à la misère morale de ses semblables. Il n'avait pas assez de lumière dans la pensée pour se dire que la perversité humaine rejaillit sur ceux qui en sont exempts, et que faire la guerre au mal général est le premier devoir de ceux qui n'en sont pas atteints.
Il voyait, d'un c?té, l'aristocratie morale, la distinction de l'intelligence, la pureté des m?urs, la noblesse des instincts, et il se disait: ?Soyons avec ceux-là.? De l'autre, il voyait l'abrutissement, la bassesse, la folie, la débauche, et il ne se disait pas: ?Allons à ceux-ci pour les ramener, s'il est possible.?-Non! lui avait-on appris à dire, ils sont perdus! Donnons-leur du pain et des vêtements, mais ne compromettons pas notre ame au contact de la leur. Ils sont endurcis et souillés, abandonnons leur esprit à la clémence de Dieu.?
Cette habitude de se préserver devient, à la longue, une sorte d'égo?sme, et il y avait un peu de cette sécheresse au fond du c?ur de la princesse. Il y en avait chez elle pour son fils encore plus que pour elle-même. Elle l'isolait avec art des jeunes gens de son age, dès qu'elle les soup?onnait de folie ou seulement de légèreté. Elle craignait pour lui ce frottement avec des natures différentes de la sienne; et c'est pourtant ce contact qui nous rend hommes, qui nous donne de la force, et qui fait qu'au lieu d'être entra?nés à la première occasion, nous pouvons résister à l'exemple du mal et garder de l'influence pour faire prévaloir celui du bien.
Sans être d'une dévotion étroite et farouche, la princesse était d'une piété assez rigide. Catholique sincère et fidèle, elle voyait bien les abus, mais elle n'y savait pas d'autre remède que de les tolérer en faveur de la grande cause de l'église. ?Le pape peut s'égarer, disait-elle, c'est un homme; mais la papauté ne peut faillir: c'est une institution divine.? Dès lors, les idées de progrès n'entraient point facilement dans sa tête, et son fils apprit de bonne heure à les révoquer en doute et à ne point espérer que le salut du genre humain p?t s'accomplir sur la terre. Sans être aussi régulier que sa mère dans les pratiques religieuses (car en dépit de tout, au temps où nous sommes, la jeunesse se dégage vite de tels liens), il resta dans cette doctrine qui sauve les hommes de bonne volonté et ne sait pas briser la mauvaise volonté des autres; qui se contente de quelques élus et se résigne à voir les nombreux appelés tomber dans la géhenne du mal éternel: triste et lugubre croyance qui s'accorde parfaitement avec les idées de la noblesse et les privilèges de la fortune. Au ciel comme sur la terre, le paradis pour quelques-uns, l'enfer pour le plus grand nombre. La gloire, le bonheur et les récompenses pour les exceptions: la honte, l'abjection et le chatiment pour presque tous.
Les ames naturellement bonnes et généreuses, qui tombent dans cette erreur, en sont punies par une éternelle tristesse. Il n'appartient qu'aux insensibles ou aux stupides d'en prendre leur parti. La princesse de Roswald souffrait de ce fatalisme catholique, dont elle ne pouvait secouer les arrêts farouches. Elle avait pris une habitude de gravité solennelle et sentencieuse qu'elle communiqua peu à peu à son fils, pour le fond sinon pour la forme. Le jeune Karol ne connut donc point la gaieté, l'abandon, la confiance aveugle et salutaire de l'enfance. A vrai dire, il n'eut point d'enfance: ses pensées tournèrent à la mélancolie, et lors même que vint l'age d'être romanesque, ce ne furent que des romans sombres et douloureux qui remplirent son imagination.
Et malgré cette fausse route que suivait l'esprit de Karol, c'était une adorable nature d'esprit que la sienne. Doux, sensible, exquis en toutes choses, il avait à quinze ans toutes les graces de l'adolescence réunies à la gravité de l'age mur. Il resta délicat de corps comme d'esprit. Mais cette absence de développement musculaire lui valut de conserver une beauté charmante, une physionomie exceptionnelle qui n'avait, pour ainsi dire, ni age ni sexe. Ce n'était point l'air male et hardi d'un descendant de cette race d'antiques magnats, qui ne savaient que boire, chasser et guerroyer; ce n'était point non plus la gentillesse efféminée d'un chérubin couleur de rose. C'était quelque chose comme ces créatures idéales, que la poésie du moyen age faisait servir à l'ornement des temples chrétiens; un ange, beau de visage, comme une grande femme triste, pur et svelte de forme comme un jeune dieu de l'Olympe, et pour couronner cet assemblage, une expression à la fois tendre et sévère, chaste et passionnée.
C'était là le fond de son être. Rien n'était plus pur et plus exalté en même temps que ses pensées; rien n'était plus tenace, plus exclusif et plus minutieusement dévoué que ses affections. Si l'on e?t pu oublier l'existence du genre humain, et croire qu'il s'était concentré et personnifié dans un seul être, c'est lui qu'on aurait adoré sur les ruines du monde. Mais cet être n'avait pas assez de relations avec ses semblables. Il ne comprenait que ce qui était identique à lui-même, sa mère, dont il était un reflet pur et brillant; Dieu, dont il se faisait une idée étrange, appropriée à sa nature d'esprit; et enfin une chimère de femme qu'il créait à son image, et qu'il aimait dans l'avenir sans la conna?tre.
Le reste n'existait pour lui que comme une sorte de rêve facheux auquel il essayait de se soustraire en vivant seul au milieu du monde. Toujours perdu dans ses rêveries, il n'avait point le sens de la réalité. Enfant, il ne pouvait toucher à un instrument tranchant sans se blesser; homme, il ne pouvait se trouver en face d'un homme différent de lui, sans se heurter douloureusement contre cette contradiction vivante.
Ce qui le préservait d'un antagonisme perpétuel, c'était l'habitude volontaire et bient?t invétérée de ne point voir et de ne pas entendre ce qui lui déplaisait en général, sans toucher à ses affections personnelles. Les êtres qui ne pensaient pas comme lui devenaient à ses yeux comme des espèces de fant?mes, et, comme il était d'une politesse charmante, on pouvait prendre pour une bienveillance courtoise ce qui n'était chez lui qu'un froid dédain, voire une aversion insurmontable.
Il est fort étrange qu'avec un semblable caractère le jeune prince p?t avoir des amis. Il en avait pourtant, non-seulement ceux de sa mère, qui estimaient en lui le digne fils d'une noble femme, mais encore des jeunes gens de son age, qui l'aimaient ardemment, et qui se croyaient aimés de lui. Lui-même pensait les aimer beaucoup, mais c'était avec l'imagination plut?t qu'avec le c?ur. Il se faisait une haute idée de l'amitié, et, dans l'age des premières illusions, il croyait volontiers que ses amis et lui, élevés à peu près de la même manière et dans les mêmes principes, ne changeraient jamais d'opinion et ne viendraient point à se trouver en désaccord formel.
Cela arriva pourtant, et, à vingt-quatre ans, qu'il avait lorsque sa mère mourut, il s'était dégo?té déjà de presque tous. Un seul lui resta très-fidèle. C'était un jeune Italien, un peu plus agé que lui, d'une noble figure et d'un grand c?ur; ardent, enthousiaste; fort différent, à tous autres égards, de Karol, il avait du moins avec lui ce rapport qu'il aimait avec passion la beauté dans les arts, et qu'il professait le culte de la loyauté chevaleresque. Ce fut lui qui l'arracha de la tombe de sa mère, et qui, l'entra?nant sous le ciel vivifiant de l'Italie, le conduisit pour la première fois chez la Floriani.
An astonishingly modern novel, George Sand’s Valvèdre questions traditional Romantic representations of women and exposes the disastrous consequences such notions of femininity have for both male and female characters at a time when divorce was illegal. This first English translation by Françoise Massardier-Kenney shows Sand’s control of style and her understanding of the major tensions of early modern France: the role of women in society, the nature of motherhood, the relations between science and art, and the nature of prejudice.
Francia; Un bienfait n'est jamais perdu by George Sand
George Sand was a French novelist and memoirist. In addition, Sand authored literary criticism and political texts. She wrote many essays and published works establishing her socialist position. Because of her early life, she sided with the poor and working class. When the 1848 Revolution began, women had no rights and Sand believed these were necessary for progress. Around this time Sand started her own newspaper which was published in a workers' co-operative. This allowed her to publish more political essays. She wrote "I cannot believe in any republic that starts a revolution by killing its own proletariat." Her most widely used quote is "There is only one kind of happiness in life, to love and be loved." She was known well in far reaches of the world, and her social practices, her writings and her beliefs prompted much commentary, often by other luminaries in the world of arts and letters.
Diese Ausgabe der Werke von George Sand wurde mit einem funktionalen Layout erstellt und sorgfältig formatiert. Dieses eBook ist mit interaktiven Inhalt und Begleitinformationen versehen, einfach zu navigieren und gut gegliedert. George Sand (1804-1876) war eine französische Schriftstellerin, die neben Romanen auch zahlreiche gesellschaftskritische Beiträge veröffentlichte. Sie setzte sich durch ihre Lebensweise und mit ihren Werken sowohl für feministische als auch für sozialkritische Ziele ein. So rebellierte sie beispielsweise gegen die Beschränkungen, die den Frauen im 19. Jahrhundert durch die Ehe als Institution auferlegt waren, und forderte an anderer Stelle die gleichberechtigte Teilhabe aller Klassen an gesellschaftlichen Gütern ein. Inhalt: Die kleine Fadette Indiana Lelia Isidora Teverino Der Teufelssumpf Die Marquise Franz der Champi Lavinia Pauline Kora Geschichte meines Lebens (Autobiografie) Madame George Sand über Mozart George Sand und ihre Kinder Wie George Sand jetzt lebt George Sand als Rednerin Briefe an George Sand (Gustave Flaubert)"
Kaelen was supposed to be my destiny. The future Alpha of our pack, my childhood love, and my fated mate. But one night, I smelled another woman on him-a sickly sweet Omega scent I knew all too well. I followed him and found them under the great oak, locked in a lover's kiss. His betrayal was a slow and deliberate poison. When his precious Omega, Lyra, staged a fall, he cradled her like she was made of glass. But when he sabotaged my saddle during a dangerous jump, causing my horse to throw me and break my leg, he called it a "warning" not to touch her. His care for me afterward was just damage control to avoid my father's suspicion. At a public auction, he used my family's money to buy her a priceless diamond, leaving me humiliated and unable to pay. I finally understood what I'd overheard on the pack's mind-link days before. To him and his brothers-in-arms, I was just a "pampered princess," a prize to be won for power. Lyra was the one they truly desired. He thought he could break me, force me to accept being second best. He was wrong. On the night of my 20th birthday, the night I was supposed to be bonded to him, I stood before two packs and made a different choice. I rejected him and announced my union with a rival Alpha, a man who sees me as a queen, not a consolation prize.
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Madisyn was stunned to discover that she was not her parents' biological child. Due to the real daughter's scheming, she was kicked out and became a laughingstock. Thought to be born to peasants, Madisyn was shocked to find that her real father was the richest man in the city, and her brothers were renowned figures in their respective fields. They showered her with love, only to learn that Madisyn had a thriving business of her own. "Stop pestering me!" said her ex-boyfriend. "My heart only belongs to Jenna." "How dare you think that my woman has feelings for you?" claimed a mysterious bigwig.
For my entire life, I believed my Alpha, Kaelen, was my fated mate. A sacred gift from the Moon Goddess. But on the eve of my eighteenth birthday, he presented another she-wolf, Seraphina, as his chosen Luna, using a borrowed pup in a cruel plot to crush my spirit. When Rogues attacked our pack, a silver chandelier fell towards us. Kaelen lunged past me without a glance, shielding Seraphina with his own body while I was left to be crushed. He never even looked back. Later, after falsely accusing me of hurting her, he dragged my injured body to an ice-cold hydrotherapy pool and shoved me under the water. As I struggled to breathe, he loomed over me, his voice a roar of command. "If you ever touch her again, I will strip you of your name and make you Rogue." Watching the man I loved try to kill me, the last of my hope finally turned to ash. That night, I accepted an offer to join the Silverwood Pack. Then, I walked to the forge and tossed every memento he'd ever given me into the flames, watching the girl who loved him burn away forever.
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She was set up by her family and married to a disabled man who was seriously ill as a wedding bride. On their wedding night, they were so tit for tat that they wanted to kill each other. But unexpectedly, the forced marriage became more and more fragrant. The couple worked together to abuse the scum and sweep the world. "Honey, I want a gift." That night, a man booked the auction house and spent 50 billion to surprise her, which shocked the whole world. "Honey, I like a villa." The next day, a man bought everything within a few thousand miles. "Good girl, it's all yours." "Honey, I want to..." "Let me guess." The man interrupted her and threw her down. "You want a baby."
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