/0/12627/coverbig.jpg?v=1db2d845e307c254cece9a6fb4458e89)
Clotilde by Alphonse Karr
Clotilde by Alphonse Karr
Trouville est un hameau à quelques lieues de Honfleur, que je ne crois célèbre dans aucune histoire. Aujourd'hui, il est encombré, à la saison des bains, par des gens qui trouvent la vie trop chère à Dieppe; et la plage est décorée de cinq cabanes en osier, recouvertes de toiles grises, où se déshabillent les baigneuses.
Mais, à l'époque où se passe notre récit (il y a une vingtaine d'années), Trouville n'avait encore été ni découvert ni dénoncé par les peintres de paysage, et n'était habité, l'été comme l'hiver, que par des pêcheurs et des paysans, qui cultivaient assez péniblement les terres jaunes et marneuses qui s'élèvent en amphithéatre derrière le pays.
Devant Trouville, la mer s'étend immense et découvre, à la marée basse, une plage d'un quart de lieue, d'un sable plus fin que du grès pulvérisé. Quand on regarde la mer, on a à sa gauche une petite rivière qui descend du pays haut, et vient se jeter dans la mer. Quand le flot remonte, il envahit le lit de la Touque, qui rebrousse vers sa source et se répand au delà de ses rives dans les endroits où elle n'est pas suffisamment encaissée.
C'était à la fin d'une chaude journée de juin: le soleil était descendu dans la mer; une teinte d'un orange vif s'étendait sur le ciel, depuis la mer jusqu'à une ceinture de gros nuages noirs qui pesaient à l'horizon. Cette teinte allait se dégradant à mesure qu'elle s'éloignait des points où le soleil avait disparu, et passait par toutes les nuances du jaune jusqu'au nankin et à la couleur du saumon pale. Des flocons grisatres qui roulaient sur les nuages les plus solides prenaient, du jaune du ciel et du noir de ces nuages, des tons d'un vert sinistre.
Le galet s'agitait au fond de la mer et faisait entendre comme un bruit de cha?nes.
Le vent soufflait par bouffées et par rafales; le soleil, ou plut?t le reflet qu'il laissait après lui à l'horizon, dorait encore les toits des maisons de Trouville, placées à l'opposite; mais la mer était sombre, et surtout elle paraissait toute noire sous la large bande orange du ciel; seulement, le vent enflait les lames, et les pointes des vagues plus élevées, traversées par les derniers rayons, étaient vertes et transparentes. De petits navires se découpaient en noir sur le ruban orange: la coque des batiments, les voiles, les mats, jusqu'aux gros cordages, se distinguaient ainsi à une grande distance.
La plage était couverte de monde: des pêcheurs avec le bonnet de laine rouge et la chemise de laine bleue. Ils interrogeaient l'horizon d'un regard avide. Une des silhouettes noires se détacha du fond orange; d'abord elle se présenta plus confuse et plus étroite; le batiment virait de bord: on n'e?t pu dire s'il marchait vers la terre ou s'il s'éloignait plus au large. Mais bient?t on le vit moins noir et moins distinct; il était alors évident qu'il venait à terre, et qu'à mesure qu'il s'éloignait du foyer de la lumière du soleil couché il s'éclairait comme s'éclairaient les maisons de Trouville, et que la teinte mixte qu'il prenait ne faisait plus une opposition aussi tranchée avec la lumière.
?Il vient! dit un des pêcheurs.-La marée baisse, dit un autre, et il n'y a pas moyen d'entrer en rivière.-Les rafales deviennent plus violentes et plus fréquentes en même temps.-La mer ne montera que dans trois heures.-Il se passera plus de cinq heures avant qu'on puisse entrer en Touque.-A leur place, j'aurais autant aimé tenir la mer. Leur bateau est neuf, et résistera mieux à la lame qu'à la c?te, où on risque de se briser en y venant comme ?a par la marée basse.-Avec ?a qu'il para?t venter fort à la mer.-Il n'y a pas un navire qui ait une voile dehors.-Ils ne sont pas maintenant à plus d'un demi-quart de lieue!-Oui, mais la lame brise furieusement, et ils commencent à rouler.-Ils n'approchent plus!-Non, même ils s'éloignent.-Je savais bien qu'ils ne pourraient pas aborder.-Ils vont aller au Havre.-Mais qu'est-ce que je vois flotter?-Il m'avait semblé voir, en effet, quelque chose tomber du bateau.-?a ne peut être un homme; le bateau ne s'éloignerait pas.-C'est pourtant un homme tout de même.-Pas possible!-Baisse-toi sur le sable jusqu'à ce que tes yeux soient à la hauteur de la bande orange.-C'est un homme!-Comment! le bateau l'abandonne donc?-Le bateau ne fait peut-être pas tout ce qu'il veut.-Il nage.-Et vigoureusement, car il est contre le flot, et il a l'air de se rapprocher un peu.-Il approche en effet.-Voilà une lame qui le recule.-Il n'est pas du tout s?r qu'il arrive.-J'aimerais mieux faire trois lieues avec le flot.?
Tout le monde avait alors suivi le conseil donné par l'un des pêcheurs, car la nuit approchait, et, quand on était debout, l'homme qui était à la mer ne ressortait en rien sur le flot: mais, quand on le regardait de bas et obliquement, il formait une aspérité qui le dessinait sur l'horizon déjà bien pali.
L'émotion était au plus haut degré; le nageur courait évidemment les plus grands dangers. Il n'y avait pas moyen de mettre une chaloupe à la mer: elles étaient à sec, vu la marée basse, à plus de deux cents pas de la mer; et, d'ailleurs, quand on e?t pu en tra?ner une jusqu'à la mer, à force de bras et avec des rouleaux, elle n'e?t probablement pas pu revenir à terre sans avoir, comme le bateau plus fort et mieux gréé, la chance d'aller aborder au Havre ou à Fécamp.
Par moments, le nageur semblait ma?triser la mer: il plongeait comme une mouette sous les lames qui brisaient en écume blanche, ou glissait sur les autres et s'avan?ait assez rapidement; mais, d'autres fois, plusieurs lames successives le repoussaient, l'entra?naient et lui faisaient perdre en peu d'instants le trajet qu'il avait mis un quart d'heure à faire.
Cependant, quoiqu'il avan?at avec lenteur, il avan?ait toujours, et on ne tarda pas à le distinguer assez pour s'apercevoir que, de temps en temps, il relevait avec la main ses longs cheveux, et les rejetait en arrière; ce qui, par une mer aussi clapoteuse, annon?ait une grande liberté de mouvements et d'esprit.
?Ah ?à! dit un des pêcheurs, est-ce que ma?tre Tony était à la mer?-Sans doute, il ne manque guère de monter le bateau de son père, et il aime le mauvais temps comme un goéland.-C'est que, Dieu me pardonne, je crois que c'est lui.-Comment! lui?-Oui, je crois que c'est lui qui est à la mer.-En effet, il n'y a guère que lui et le patron de son père qui soient capables de faire un semblable trajet par une mer houleuse, et Jean n'a pas les cheveux aussi longs. Ma foi, le voilà qui va aborder.-La lame le remporte, en passant par-dessus lui.-Le voilà revenu sur l'eau.?
A ce moment, le nageur fut jeté sur le sable, où il se cramponna contre une nouvelle lame, qui, cette fois, ne réussit pas à l'emporter. Il fit quelques pas et sortit de l'eau; il était nu jusqu'à la ceinture et avait pour tout vêtement un large pantalon de toile. L'eau dégouttait de ses cheveux; les galets, lancés par la mer, lui avaient écorché la poitrine et les épaules. Il se secoua, donna la main aux pêcheurs qui l'attendaient sur la plage, et, empruntant le paletot de l'un d'eux, il se dirigea vers le bourg. C'était, en effet, ma?tre Tony Vatinel, qui revenait à Trouville pour faire une partie de loto chez M. de Sommery, colonel de cavalerie en retraite, retiré à Trouville depuis quelque temps.
Belinda thought after divorce, they would part ways for good - he could live his life on his own terms, while she could indulge in the rest of hers. However, fate had other plans in store. "My darling, I was wrong. Would you please come back to me?" The man, whom she once loved deeply, lowered his once proud head humbly. "I beg you to return to me." Belinda coldly pushed away the bouquet of flowers he had offered her and coolly replied, "It's too late. The bridge has been burned, and the ashes have long since scattered to the wind!"
"Sign the divorce papers and get out!" Leanna got married to pay a debt, but she was betrayed by her husband and shunned by her in-laws. Seeing that her efforts were in vain, she agreed to divorce and claimed her half of the properties. With her purse plump from the settlement, Leanna enjoyed her newfound freedom. The constant harassment from her ex's mistress never fazed her. She took back her identities as top hacker, champion racer, medical professor, and renowned jewelry designer. Then someone discovered her secret. Matthew smiled. "Will you have me as your next husband?"
Rumors claimed that Fernanda, newly back with her family, was nothing more than a violent country bumpkin. Fernanda just flashed a casual, dismissive grin in response. Another rumor suggested that the usually rational Cristian had lost all sense, madly in love with Fernanda. This frustrated her. She could tolerate gossip about herself, but slander against her beloved crossed the line! Gradually, as Fernanda's multiple identities as a celebrated designer, a savvy gamer, an acclaimed painter, and a successful business magnate came to light, everyone realized they were the ones who had been fooled.
Eighteen days after giving up on Brendan Maynard, Jayde Rosario cut off her waist-length hair and called her father, announcing her decision to move to California and attend UC Berkeley. Her father, surprised, asked about the sudden change, reminding her how she' d always insisted on staying with Brendan. Jayde forced a laugh, revealing the painful truth: Brendan was getting married, and she, his stepsister, could no longer cling to him. That night, she tried to tell Brendan about her college acceptance, but his fiancée, Chloie Ellis, interrupted with a bubbly call, and Brendan' s tender words to Chloie twisted a knife in Jayde' s heart. She remembered how his tenderness used to be hers alone, how he had protected her, and how she had poured out her heart to him in a diary and a love letter, only for him to explode, tearing the letter and yelling, "I'm your brother!" He had stormed out, leaving her to painstakingly tape the shredded pieces back together. Her love, however, didn't die, not even when he brought Chloie home and told her to call her "sister-in-law." Now, she understood. She had to put that fire out herself. She had to dig Brendan out of her heart.
In order to fulfill her grandfather's last wish, Stella entered into a hasty marriage with an ordinary man she had never met before. However, even after becoming husband and wife on paper, they each led separate lives, barely crossing paths. A year later, Stella returned to Seamarsh City, hoping to finally meet her mysterious husband. To her astonishment, he sent her a text message, unexpectedly pleading for a divorce without ever having met her in person. Gritting her teeth, Stella replied, "So be it. Let’s get a divorce!" Following that, Stella made a bold move and joined the Prosperity Group, where she became a public relations officer that worked directly for the company’s CEO, Matthew. The handsome and enigmatic CEO was already bound in matrimony, and was known to be unwaveringly devoted to his wife in private. Unbeknownst to Stella, her mysterious husband was actually her boss, in his alternate identity! Determined to focus on her career, Stella deliberately kept her distance from the CEO, although she couldn't help but notice his deliberate attempts to get close to her. As time went on, her elusive husband had a change of heart. He suddenly refused to proceed with the divorce. When would his alternate identity be uncovered? Amidst a tumultuous blend of deception and profound love, what destiny awaited them?
I received a pornographic video. "Do you like this?" The man speaking in the video is my husband, Mark, whom I haven't seen for several months. He is naked, his shirt and pants scattered on the ground, thrusting forcefully on a woman whose face I can't see, her plump and round breasts bouncing vigorously. I can clearly hear the slapping sounds in the video, mixed with lustful moans and grunts. "Yes, yes, fuck me hard, baby," the woman screams ecstatically in response. "You naughty girl!" Mark stands up and flips her over, slapping her buttocks as he speaks. "Stick your ass up!" The woman giggles, turns around, sways her buttocks, and kneels on the bed. I feel like someone has poured a bucket of ice water on my head. It's bad enough that my husband is having an affair, but what's worse is that the other woman is my own sister, Bella. ************************************************************************************************************************ "I want to get a divorce, Mark," I repeated myself in case he didn't hear me the first time-even though I knew he'd heard me clearly. He stared at me with a frown before answering coldly, "It's not up to you! I'm very busy, don't waste my time with such boring topics, or try to attract my attention!" The last thing I was going to do was argue or bicker with him. "I will have the lawyer send you the divorce agreement," was all I said, as calmly as I could muster. He didn't even say another word after that and just went through the door he'd been standing in front of, slamming it harshly behind him. My eyes lingered on the knob of the door a bit absentmindedly before I pulled the wedding ring off my finger and placed it on the table. I grabbed my suitcase, which I'd already had my things packed in and headed out of the house.
© 2018-now CHANGDU (HK) TECHNOLOGY LIMITED
6/F MANULIFE PLACE 348 KWUN TONG ROAD KL
TOP