Henriette by Francois Coppee
Henriette by Francois Coppee
uand le curé eut donné l'absoute et quand les amis et connaissances du défunt, sortis les premiers de l'église après avoir jeté l'eau bénite, se furent formés en petits groupes sur la place Saint-Thomas d'Aquin, des conversations s'engagèrent entre ces hommes du monde, heureux de respirer l'air vif, au clair soleil de mars, après l'ennui d'une messe interminable, dans l'atmosphère suffocante de l'encens et du calorifère.
-Ce pauvre Bernard... C'est dur, tout de même... Boucler sa malle à quarante-deux ans!
-Sans doute. Mais il ne s'est pas assez ménagé, convenez-en. En voilà un qui aura fait la fête, hein!...
-Et dit souvent: ?J'en donne?, à l'écarté.
-Et usé le tapis de l'escalier de Bignon.
-Il y a eu de l'albuminerie dans son affaire, n'est-ce pas?
-Une vie br?lée, quoi!... Le jeu, les femmes, la bonne chère... L'équipage du diable... Est-ce qu'il n'était pas un peu ruiné?
-Pas du tout. Il venait encore de réaliser une vieille tante de cinq à six cent mille francs. Il doit, au contraire, laisser à sa veuve et à son fils une très jolie fortune.
-Alors, la belle madame Bernard se remariera.
-Qui sait? Peut-être pas, à cause du petit. Il para?t qu'elle adore son fils.
En somme, on regrettait peu ce mort de première classe, porté en terre avec tout le luxe dont sont capables les Pompes funèbres: messe chantée, fleurs de Nice, torchères à flamme verte autour du catafalque. Et le plus beau ma?tre des cérémonies! Oh! un gaillard superbe, avec l'air de morgue et les favoris blancs d'un vieux pair d'Angleterre, un homme précieux que l'administration ne sortait que dans les grands jours et qui avait joué autrefois les pères-nobles en province, s'il vous pla?t! Mais, malgré tout cet apparat, le défunt, M. Bernard des Vignes, député et membre du conseil général de la Mayenne, ancien officier de cavalerie, chevalier de la Légion d'honneur, etc., était traité selon ses mérites dans les entretiens échangés à voix basse, derrière les mains gantées de noir.
Et, de fait, il n'avait été qu'un viveur vulgaire, sans grace, sans élégance, resté provincial malgré ses quinze ans de Paris. Rien de plus banal que son histoire. Riche, il épousait à vingt-huit ans la fille d'un sénateur corse, ami personnel de Napoléon III, l'admirable Mlle Antonini, dont la beauté de transtévérine faisait alors sensation aux Tuileries et à Compiègne. Pendant quelque temps, il l'aimait, à sa manière. Puis, tout à coup, sottement et injustement jaloux de sa femme, il démissionnait de son grade de lieutenant aux dragons de l'Impératrice, s'enfouissait dans ses terres, y prenait de lourdes habitudes, ne quittait plus ses bottes de chasse et fumait sa pipe à table, après le café, en sirotant des petits verres. Un fils lui naissait, seule consolation de Mme Bernard, bient?t négligée par l'ancien libertin de garnison, qui, après deux ans de ménage, allait souvent à Paris tirer une bordée de matelot, et qui, dans ses sorties de chasse, tout en déjeunant d'une rustique omelette sur un coin de table, prenait la taille des filles de ferme.
Le premier coup de canon de la guerre de 1870 éveilla pourtant un écho dans l'ame de ce grossier jouisseur et lui rappela qu'il avait été soldat. Commandant de mobiles, il se battit avec cranerie, attrapa une blessure et la croix, et, aux élections, fut envoyé à la Chambre par son département. En grosse bête qu'il était, il suivit les majorités. De réactionnaire, il devint tour à tour centre droit, centre gauche, opportuniste, n'ouvrit jamais la bouche que pour demander la cl?ture, fut toujours réélu. Mais, contraint par ses fonctions d'habiter Paris, il lacha les rênes à son tempérament et se rua dans le plaisir.
Mme Bernard fut alors tout à fait abandonnée et ne vit plus que rarement et à peine, aux heures des repas, ce mari qu'elle n'avait jamais aimé et qu'à présent elle méprisait. Trop honnête pour se venger, trop fière pour se plaindre, elle fuyait le monde, et, presque toujours seule dans son vaste appartement du quai Malaquais, elle se consacrait tout entière à son fils, qui suivait, comme externe, les cours du lycée Louis-le-Grand et donnait déjà les signes d'une intelligence singulièrement précoce. Elle était de ces mères qui apprennent le grec et le latin pour corriger les devoirs de leur enfant et lui faire réciter ses le?ons. On parlait d'elle avec admiration; car les quelques femmes admises dans son intimité, n'avaient aucun sujet de jalousie contre cette beauté qui se cachait, beauté demeurée intacte cependant, sur laquelle la trentaine avait mis la chaude paleur d'un beau marbre et que le temps ni le chagrin n'avaient marquée d'un seul coup d'ongle. Ce malheur, subi avec tant de courage et de dignité, était cité partout comme un exemple, et la médisance parisienne ne soulignait même pas d'un sourire le nom du colonel de Voris, un camarade de promotion du mari, dont le sentiment respectueux pour Mme Bernard des Vignes osait à peine se manifester par de timides visites.
Enfin, il était fini, le long supplice de cette pauvre femme. Bernard, le gros Bernard, comme l'appelaient ses amis du club, n'avait pu résister à sa dernière indigestion de truffes; et, sur le seuil de l'église, autour du volumineux cercueil qu'attendait le fourgon des Pompes funèbres, on formait le cercle, pour écouter les discours.
Mais, tandis que défilaient les mensonges oratoires, ?bon Fran?ais, intrépide soldat, patriote éclairé?, tous ces mondains, importunés par ce mort dont il était trop longtemps question, pensaient tout au plus-s'ils pensaient à quelque chose-à la belle et riche veuve, enfin libre; et, lorsque la cérémonie fut terminée et que l'assistance se dispersa, cette phrase fut maintes fois prononcée dans les dialogues d'adieux:
-La belle madame Bernard se remariera avant un an d'ici... Voulez-vous le parier?
Amedee Violette is a young boy living in difficult circumstances. His mother died at a young age. His father, hard as he tried, could not take care of him alone. Amedee is given to tutors and schoolmasters. All the while, the young Maria (who lives next door) has been a constant in his life. As they grow older, Amedee realizes that he's falling in love with her. But alas, he is not without competitors. Maria has become a beautiful young lady and Amedee must contend with gentlemen of wealth and stature. In order to win her love, he must find a profession that will supply her with all she ever wanted. . . . Francois Coppee was a French poet and dramatist. He won critical acclaim from his one act play Le Passant -- juvenile Sarah Bernhardt starred in it, and the role made her famous overnight.
Sophie stepped in for her sister and married a man known for his disfigured looks and reckless past. On their wedding day, his family turned their backs on him, and the town laughed behind their hands, certain the marriage would collapse. But Sophie's career soared, and their love only deepened. Later, during a high-profile event, the CEO of some conglomerate took off his mask, revealing Sophie's husband to be a global sensation. *** Adrian had no interest in his arranged wife and had disguised himself in hopes she would bail. But when Sophie tried to walk away, Adrian broke down and whispered, "Please, Sophie, don't go. One kiss, and I'll give you the world."
The whispers said that out of bitter jealousy, Hadley shoved Eric's beloved down the stairs, robbing the unborn child of life. To avenge, Eric forced Hadley abroad and completely cut her off. Years later, she reemerged, and they felt like strangers. When they met again, she was the nightclub's star, with men ready to pay fortunes just to glimpse her elusive performance. Unable to contain himself, Eric blocked her path, asking, "Is this truly how you earn a living now? Why not come back to me?" Hadley's lips curved faintly. "If you’re eager to see me, you’d better join the queue, darling."
I gave him three years of silent devotion behind a mask I never wanted to wear. I made a wager for our bond-he paid me off like a mistress. "Chloe's back," Zane said coldly. "It's over." I laughed, poured wine on his face, and walked away from the only love I'd ever known. "What now?" my best friend asked. I smiled. "The real me returns." But fate wasn't finished yet. That same night, Caesar Conrad-the Alpha every wolf feared-opened his car door and whispered, "Get in." Our gazes collided. The bond awakened. No games. No pretending. Just raw, unstoppable power. "Don't regret this," he warned, lips brushing mine. But I didn't. Because the mate I'd been chasing never saw me. And the one who did? He's ready to burn the world for me.
She was a world-renowned divine doctor, the CEO of a publicly traded company, the most formidable female mercenary, and a top-tier tech genius. Marissa, a titan with a plethora of secret identities, had hidden her true stature to marry a seemingly impoverished young man. However, on the eve of their wedding, her fiance, who was actually the lost heir to a wealthy dynasty, called off the engagement and subjected her to degradation and mockery. Upon the revelation of her concealed identities, her ex-fiance was left stunned and desperately pleaded for her forgiveness. Standing protectively before Marissa, an incredibly influential and fearsome magnate declared, "This is my wife. Who would dare try to claim her?"
To marry his first love, Deanna's husband of three years faked his death. Hiding behind his twin brother's identity, he and his family ran a cruel con. Her sobbing didn't move him. To impress that woman, he even had Deanna punished. As agony lit every nerve, she chose to walk away. With a sharp flick, she sent the ring into his face and wed a comatose tycoon, brushing off her ex's belated begging. A bleak future seemed certain-until the "coma" turned out to be an act. Under cover of night, her new husband pinned her down and murmured against her ear, "Baby, why don't we go another round?"
Being second best is practically in my DNA. My sister got the love, the attention, the spotlight. And now, even her damn fiancé. Technically, Rhys Granger was my fiancé now-billionaire, devastatingly hot, and a walking Wall Street wet dream. My parents shoved me into the engagement after Catherine disappeared, and honestly? I didn't mind. I'd crushed on Rhys for years. This was my chance, right? My turn to be the chosen one? Wrong. One night, he slapped me. Over a mug. A stupid, chipped, ugly mug my sister gave him years ago. That's when it hit me-he didn't love me. He didn't even see me. I was just a warm-bodied placeholder for the woman he actually wanted. And apparently, I wasn't even worth as much as a glorified coffee cup. So I slapped him right back, dumped his ass, and prepared for disaster-my parents losing their minds, Rhys throwing a billionaire tantrum, his terrifying family plotting my untimely demise. Obviously, I needed alcohol. A lot of alcohol. Enter him. Tall, dangerous, unfairly hot. The kind of man who makes you want to sin just by existing. I'd met him only once before, and that night, he just happened to be at the same bar as my drunk, self-pitying self. So I did the only logical thing: I dragged him into a hotel room and ripped off his clothes. It was reckless. It was stupid. It was completely ill-advised. But it was also: Best. Sex. Of. My. Life. And, as it turned out, the best decision I'd ever made. Because my one-night stand isn't just some random guy. He's richer than Rhys, more powerful than my entire family, and definitely more dangerous than I should be playing with. And now, he's not letting me go.
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